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Le plaidoyer pro domo de Maganga Moussavou
Publié le mercredi 16 juillet 2014   |  Gabon Review


Pierre
© Autre presse par DR
Pierre Claver Maganga Moussavou,le président du PSD,


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Accusé par certains de faire de la surenchère et de jouer double jeu, le président du Parti social-démocrate dit ne pas avoir d’atomes crochus avec le président de la République. Qu’en est-il réellement ?

Alors qu’au sein de l’opposition l’on réfléchit désormais à la construction d’un dispositif politique unique et cohérent pour faire barrage à Ali Bongo en 2016, pour de nombreux Gabonais, quelques doutes subsistes quant à la sincérité de certains acteurs politiques se réclamant de l’opposition. Parmi les personnalités sur lesquelles des soupçons sont portés, figure, à tort ou à raison, Pierre-Claver Maganga Moussavou que d’aucuns accusent de jouer double jeu depuis plusieurs années.

Pourtant, le président du Parti social-démocrate (PSD) qui dit maintenir le même cap depuis son entrée en politique, n’a jamais cessé de s’en défendre : «Je ne saurais être avec Ali», a-t-il récemment fait savoir sur sa page Facebook, à l’endroit de ceux pour qui ses ambitions seraient désormais aux antipodes de celles défendues par ses pairs de l’opposition. «En 2009, lorsqu’il (Ali Bongo) m’a sollicité pour le soutenir, je lui ai fait savoir que la mort d’Omar Bongo me sortait de ma réserve et qu’en conséquence je me devais d’être candidat», a-t-il poursuivi, affirmant au passage avoir fait au peuple gabonais une promesse en ce sens en 1998. «Je me devais d’honorer cet engagement», a-t-il encore justifié avant d’ajouter : «Ali m’en a voulu et m’en veut encore.» Voilà qui se veut clair.

Quelque peu ébranlé depuis l’arrivée dans l’arène de Jean Ping et Jacques Adiahénot, deux ex-barons du Parti démocratique gabonais (PDG) dont il ne goûte pas forcément les propos, le maire de Mouila semble ne plus être en phase avec ses pairs. Par crainte de se voir ravir la vedette ? Nul n’en sait rien. Qu’à cela ne tienne, il ne verrait pas d’un bon œil leur immixtion dans l’opposition. Certain de sa bonne foi, celui qui se voyait déjà dans les habits du «candidat unique», s’il en fallait un, pour bouter Ali Bongo hors du pouvoir, maintient n’avoir rien concédé au président de la République. Comment en douter ? Tout reste à voir. Pourtant, de nombreux Gabonais continuent de penser qu’il n’est pas à une volte-face près.

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