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L’UPG aura un candidat à la présidentielle 2016
Publié le mercredi 16 juillet 2014   |  Gabon Review


Alix
© Autre presse par DR
Alix Kisito Mulunghibwangue, président du Mouvement national des jeunes de l’UPG


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On aura retenu de la célébration des 25 ans du parti de feu pierre Mamboundou, où une bataille d’egos bat son plein, qu’il présentera un candidat à la prochaine présidentielle.

Voilà une information qui alimente déjà le potinage au sein de certains états-majors de partis politiques. La candidature d’un «Upégiste» à la présidentielle de 2016 a été annoncée le lundi 14 juillet dernier à l’occasion de la célébration des 25 ans de l’Union du peuple gabonais par Mathieu Mboumba Nziengui, le Secrétaire exécutif de l’une de ses ailes.

Si pour le moment aucun nom n’a été avancé quant à cette candidature, certainement en raison du climat délétère qui règne encore au sein de cette branche de l’UPG qui assure avoir reporté son congrès malgré celui organisé par l’aile emmenée par Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, plusieurs noms circulent déjà à Awendjé. Mais selon les hiérarques du «canal Awendjé» de ce parti, il faut d’abord réconcilier les frères ennemis, du moins pour ceux qui accepteront la main tendue du secrétariat exécutif.

«Notre base reste intacte et n’attend que de voir les différents responsables de son parti parler d’une même voix, pour conduire le peuple gabonais à la victoire», a lancé Mboumba Nziengui, soutenu dans cette pensée par un autre hiérarque du parti qui estime que «Plus nous sommes unis plus nous pouvons gagner cette élection qui semble un défi pour nous».

Plus loin, un autre militant soutient la nécessité du congrès qui sera l’occasion non seulement de remettre les Upégistes ensemble mais aussi de panser les blessures dues à cette guerre d’egos, née du refus du report du congrès par l’une des sensibilités du parti.

Revenant à cette présidentielle de 2016, Mathieu Mboumba Nziengui, qui reste confiant quant à la victoire de son parti, a déclaré que «nous ne resterons pas passifs et aphones si notre candidat victorieux dans les urnes, se voit une fois de plus usurper sa victoire».

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