La plateforme Congrès des Alliés pour la Rupture (CAR) a officialisé ce vendredi 7 mars à Libreville la désignation de Jean-Rémy Yama, président du Parti National pour le Travail et le Progrès (PNTP), candidat consensuel pour l’élection présidentielle du 12 avril prochain, a appris l’Agence Gabonaise de Presse (AGP) par le biais d’un communiqué de presse parvenu à la Rédaction.
Cette décision intervient après plus d’un mois de discussions entre les leaders des partis membres de la coalition, notamment Sylvain Steeve Ilahou (Gabon en Action), Ghislain Ngui Nze (Identité Nationale) et Ulrich Malekou (Parti pour la Renaissance Africaine). L’accord trouvé implique le retrait des autres prétendants de la course à la magistrature suprême.
Selon les membres de la coalition, le choix de Jean-Rémy Yama repose sur son engagement de longue date en faveur des travailleurs gabonais, notamment à travers son rôle syndical au sein de Dynamique Unitaire. Son combat pour la défense des droits des citoyens et son opposition constante aux pratiques jugées anti-républicaines et antidémocratiques du régime en place ont renforcé sa légitimité au sein de la coalition.
A cela, ils ajoutent son parcours, marqué par des luttes sociales et des incarcérations arbitraires. Toute chose qui symbolise, selon ses alliés, une résistance crédible face à l’appareil d’État en place, dominé par l’héritage du système Bongo-PDG.