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CHU de Libreville: Les « Urgences » où il n’y a jamais d’urgence
Publié le mercredi 16 juillet 2014   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL)


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Au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL), le personnel médical, en particulier les médecins, auraient délibérément abandonné le service des « Urgences » pour vaquer à leurs « extras » dans des structures sanitaires privés. Une situation qui donne le quitus aux internes et aux stagiaires de s’occuper seuls des malades, au grand désarroi des patients.

ne faut pas être pressé, ni très malade lorsqu’on se rend au service des Urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL).

Cela semble ironique et contradictoire, au regard du rôle qu’est censé jouer ce service hospitalier destiné à prendre en charge le plus « rapidement » possible les patients qui s’y présentent, et pourtant…

Au vu des problèmes organisationnels constatés par les populations qui s’y font « soigner », ce service n’a d’ « Urgences » que le nom. Et pour y croiser un médecin, il faut se lever de bonne heure.

En effet, trop occupés à faire des extras dans des cliniques privées, ces derniers délèguent volontiers leurs tâches aux internes et aux stagiaires qui s’en donnent à cœur joie dans des « expériences » douteuses sur les patients.

Diagnostics erronés, soins approximatifs, manque de réactivité face à des cas graves, mauvaise interprétation de résultats d’examens, prescriptions dangereuses. Il faut réellement compter sur le bon Dieu pour sortir vivant et en bonne santé de ce capharnaüm.

Et comme si ce n’était pas suffisant, l’accueil, plus que désagréable et désinvolte, a largement de quoi donner des envies de suicide à un patient déjà en souffrance.

Ces mêmes personnels de santé et autres médecins qui prêtent hypocritement le fameux serment d’Hippocrate, semblent avoir jeté aux oubliettes leurs cours sur l’importance de l’état psychologique dans la guérison d’un malade.

Insultés, humiliés, négligés et même maltraités, bon nombre d’entre eux voient leur état s’aggraver à cause du stress causé par le harcèlement et les mauvais traitements qui leur sont infligés lors de leur séjour dans ces lieux.

Pour ceux d’entre eux qui ont la chance de pouvoir croiser un médecin, ce dernier n’hésitera pas à leur recommander d’aller se faire soigner dans telle clinique qui, en fait, lui appartient.

Une politique clientéliste qui exclut de facto, les patients à faibles revenus qui n’ont pas les moyens d’aller se faire soigner dans des cliniques où la carte CNAMGS est très clairement boudée, voire ignorée.

A l’heure où le gouvernement vend comme il peut, sa vision d’un service public moderne, dynamique et solidaire, à travers un Pacte social très bien écrit mais pas du tout appliqué sur le terrain, les populations, elles, s’en remettent au bon Dieu pour avoir une santé de fer, seule possibilité pour eux, de ne jamais mettre les pieds dans cet enfer…

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