Eric Joël Bekale a réuni autour de lui les éditeurs, les représentants des écrivains et des responsables du ministère de la culture pour évoquer franchement la question de la contrefaçon et du piratage qui frappe de plein fouet l’industrie du livre.
Selon La Loupe, la rencontre initiée par le président de l’Union Des Ecrivains Gabonais (UDEG) a permis de poser clairement le problème de l’utilisation frauduleuse des œuvres littéraires. La contrefaçon et le piratage privent considérablement les écrivains et les éditeurs de leurs revenus et de l’exclusivité de leurs productions.
L’hebdomadaire indique que « la problématique dépasse la simple circonférence des petites manœuvres frauduleuses passibles d’une peine de prison ». La rencontre autour du président de l’UDEG avait donc pour ambition de réfléchir sur les moyens efficaces de protection du livre gabonais. Mais surtout interpeller le gouvernement sur la nécessité de son implication dans le processus, car, selon La Loupe, « la culture, phénomène immatériel à impact matériel, gagnerait à être encadrée dans sa phase de création, de consommation ou de distribution par une politique, une législation, une promotion qui dépassent les simples slogans »