Au Gabon, les postiers sont en colère. Mercredi 19 février, ils sont sortis dans la rue pour dénoncer à la fois la mauvaise gestion de la Poste gabonaise, matérialisée, selon eux, par la fermeture de tous les services rentables avec pour conséquences le paiement irrégulier des salaires.
La police a pacifiquement libéré la voie. Le ministre de la Communication a promis de payer dans quelques jours les salaires de janvier, mais les postiers veulent plus : une recapitalisation de l’entreprise.
Sur le boulevard du Bord-de-mer, l’un des plus prestigieux et fréquentés de Libreville, au Gabon, les postiers ont brusquement investi la voie. Les uns assis sur des chaises plastiques, les autres debout tenant à bout de bras une banderole. La colère est montée d’un cran. « Ça fait dix ans que les agents se plaignent ! », s'insurge Guy Romain Ikoutsie, délégué du personnel.
Des retards de salaire
La police a fait entendre raison aux manifestants, qui ont pacifiquement libéré la voie. En fin d’après midi, la ministre de la Communication, Laurence Ndong, a expliqué pourquoi les salaires de janvier seront payés en retard.... suite de l'article sur RFI