Libreville – Le ministre de l’intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault a expliqué samedi, à Libreville, les changements majeurs contenus dans le nouveau Code électoral visant à organiser des élections libres, transparentes, inclusives et démocratiques.
Lors de sa conférence de presse du 25 janvier 2025, le membre du gouvernement a évoqué plusieurs sujets liés au nouveau Code électoral ainsi que les prochaines échéances électorales dans le pays, notamment l’élection présidentielle.
Selon lui, ce texte de loi est le résultat d’un processus rigoureux et inclusif qui a été validé à tour de rôle par le Parlement, la Cour Constitutionnelle puis par le Conseil des Ministres et a enfin été promulgué le 19 janvier dernier.
Parmi les nouveautés, il a cité le plafonnement des dépenses de campagne, la création d’organes comme le CNOCER et l’ACER pour garantir des élections justes et l’unicité des textes. “Il regroupe désormais tous les textes”, a-t-il indiqué.
Le nouveau code électoral a également pris en compte les gabonais de la diaspora en leur consacrant deux sièges de députés, soit un pour la zone Afrique et l’autre pour le reste du monde.
Si l’inscription sur les listes électorales est désormais automatique dès l’âge de 18 ans en tenant compte du lieu de naissance et de résidence, le droit de vote est aussi ouvert aux citoyens détenus.
Pour le ministre de l’Intérieur, des quotas de candidatures seront appliqués, dont 30% pour les femmes et 20% pour les jeunes. Avec la nouvelle loi, les militaires, les magistrats et les comptables publics pourront également se porter candidats à toutes les élections politiques au Gabon.
Rappelons que dans le cadre des élections générales de 2025 dans le pays, les gabonais sont appelés aux urnes le 12 Avril prochain pour élire un nouveau président de la République. Cette étape importante marquera aussi la fin de la transition entamée depuis le 30 août 2023.