Au Gabon, de nombreuses déclarations politiques ce week-end, après l'annonce en milieu de semaine dernière de la date du 12 avril pour l'élection présidentielle. Ce calendrier électoral accéléré contraint les acteurs à se positionner. Dimanche 26 janvier, le leader syndical Jean-Remy Yama, également sénateur de la Transition, a annoncé le lancement de son parti politique.
Le Parti national pour le travail et le progrès est un nouveau « vaisseau » pour un nouvel « engagement », a dit Jean-Remy Yama.
Sorti de prison à l'issue du coup d'État, le leader de la coalition syndicale Dynamique unitaire ne s'est pas prononcé sur une éventuelle participation à la présidentielle. Il a évoqué tout à la fois son soutien à la transition « jusqu'à son terme », et les « relations incestueuses » entre les militaires du CTRI et le Parti démocratique gabonais (PDG), le parti de l’ancien président déchu Ali Bongo.
L’ex-parti au pouvoir réserve également sa stratégie et le choix de son candidat pour l'élection. Même si beaucoup d'acteurs et d'analystes pensent voir le PDG soutenir le chef de la transition Brice Oligui Nguema, la secrétaire-générale du parti Angélique Ngoma a salué la date du 12 avril : un « acte de raccourcissement du calendrier permettant un retour plus diligent à l’ordre constitutionnel tant attendu », a-t-elle déclaré.... suite de l'article sur RFI