L’Union du Peuple Gabonais (UPG) a célébré son 25e anniversaire pendant deux jours (dimanche 13 et lundi 14 juillet). Cette cérémonie intervient alors que cette formation politique de l’opposition vit une série de crises et de dysfonctionnements. Quel bilan peuvent tirer les membres de l’UPG de ces célébrations aujourd’hui ?
L’Union du Peuple Gabonais (UPG) a 25 ans. Un anniversaire célébré sous le signe de la discorde et des tensions.
En effet, cette formation politique de l’opposition vit aux rythmes de crises diverses depuis la mort du fondateur du parti, Pierre Mamboundou Mamboundou.
Une guerre de leadership qui a entrainé la formation de deux camps au sein d’un même parti à savoir : les loyalistes et les légalistes.
Le 7 juin dernier, les légalistes conduits par Mathieu Mboumba Nziengui avaient radié le camp des loyalistes de leurs effectifs, qualifiant l’équipe des loyalistes menée par Jean de Dieu Moukagni Iwangou et Thomas Ibinga Mbougou de « dissidents ».
Malgré cette séparation, de nombreuses polémiques continuent de plomber l’UPG et pour ce 25e anniversaire, les deux camps ont tenu à se prononcer sur cette célébration. Sur les antennes de Radio Gabon, les leaders des deux camps se sont tirés dessus à boulets rouges.
« Mathieu Mboumba Nziengui a pris en otage l’UPG aujourd’hui, prétextant être plus Upgiste que d’autres. Mais nous, exclus de cette formation politique, n’envisageons pas baisser les bras. Au contraire, la vérité éclatera tôt ou tard », déclarait Jean de Dieu Moukagni Iwangou sur Radio Gabon.
« L’UPG est un grand parti et nous ne sommes plus là pour revenir en arrière. Nous avons une mission et nous nous attelons à bien la mener pour le confort de nos militants et sympathisants », rétorquait à son tour, Mathieu Mboumba Nziengui sur les mêmes antennes.
Par ailleurs, les légalistes ont marqué cette manifestation par une messe de requiem à l’intention du père fondateur de l’UPG dimanche 13 juillet.
Hier, lundi 14 juillet, ils se sont donnés rendez-vous au siège du parti à Awendjé pour l’allocution du secrétaire exécutif du parti et celle de la veuve du fondateur du parti, Augustine Mamboundou.
En ce 25 ème anniversaire d’existence qui intervient près de 3 ans après la disparition de son fondateur, le bilan de l’UPG semble morose, car gangrené par des querelles intestines.
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