Les associations de commerçants ont récemment eu une séance de travail à Libreville visant à inviter leurs adhérents se faire établir la carte de commerce.
La mairie du 6e arrondissement de Libreville vient d’abriter une séance de travail des responsables des associations des commerçants du Gabon, fédérés au sein de la Confédération gabonaise des syndicats des commerçants du Gabon (Cogasyc). Conduite par Bertrand Midoungani, président du syndicat des commerçants du Gabon, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la sécurisation et la formalisation de ce secteur d’activités, à travers l’établissement d’une carte de commerce pour chaque commerçant.
Comme l’a rappelé Abbas Nziengui Mabicka, secrétaire exécutif de la Cogasyc, «le but de notre réunion de travail était de communiquer avec les différents présidents des associations de commerçants du Gabon, sur la nécessité pour leurs différents membres, de se faire établir la carte de commerce. Etant désormais un outil indispensable pour l’exercice de l’activité commerciale à travers le territoire national, il est donc judicieux qu’ils aillent sensibiliser les 50 000 membres que compte la confédération ; et sensibiliser les autres commerçants sur les avantages que peut procurer l’obtention d’une carte de commerce».
A ce titre, il a invité «tous les commerçants à s’en faire établir une, afin que notre ministère de tutelle puisse avoir une bonne lisibilité du secteur commercial qui, depuis un bon moment, fait face à de nombreux mots, notamment la prolifération des petits commerces illégaux. Le ministère du Commerce a jugé nécessaire de mettre en place cet outil, pour permettre d’identifier les opérateurs économiques installés dans le périmètre».
De longues années durant, le Gabon a éprouvé de nombreuses difficultés à avoir un regard précis sur l’activité des commerçants exerçant sur son territoire. D’où les dérapages et manquements enregistrés çà et là. Pour remédier à cette situation, les autorités du ministère du Commerce ont lancé une opération d’enrôlement des opérateurs, en vue d’élaborer un fichier officiel qui devrait permettre de lister les différents individus en activité dans le secteur du commerce et leur conférer un statut professionnel. Une initiative louable, qui se heurte cependant au manque d’engouement des principaux concernés puisqu’un peu moins de 1000 cartes seulement ont été établies à ce jour.