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Dialogue interreligieux et promotion de la paix : Accompagner la transition et éviter les événements tragiques connus par d’autres
Publié le mercredi 18 decembre 2024  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Dialogue interreligieux et promotion de la paix : Accompagner la transition et éviter les événements tragiques connus par d’autres
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Si elle a souvent organisé un Dialogue interreligieux et de promotion de la paix au Gabon, la Commission épiscopale pour l’œcuménisme et le dialogue interreligieux veut davantage apporter sa pierre à l’édification du nouveau Gabon souhaité par la population. Du 11 au 13 décembre, elle a organisé à Libreville un forum axé sur le thème : «Dialogue interreligieux et promotion de la paix : un impératif en contexte de transition politique». Son ambition : mieux promouvoir un dialogue constructif entre les religions, afin de mieux accompagner la transition politique que vit le Gabon depuis août 2023 et lui éviter les soubresauts déjà connus par d’autres pays.

Alors que le Gabon a subi d’importants mouvements à sa tête, notamment avec le changement de régime en août 2023, la Commission épiscopale pour l’œcuménisme et le dialogue interreligieux entend fortement contribuer à la stabilisation et à la promotion de la paix dans le pays. Comme de tradition, elle a organisé le forum sur le «Dialogue interreligieux et promotion de la paix : un impératif en contexte de transition politique» avec la volonté de bien accompagner cette transition pour le bien des Gabonais, de promouvoir la paix, et renforcer les liens entre les différentes confessions religieuses.

Session ordinaire, elle s’est tenue dans ce contexte de transition politique et représente un moment crucial pour renforcer les liens entre les différentes confessions religieuses et promouvoir un dialogue constructif en faveur de la paix. L’Église catholique entendait donc réfléchir sur les enjeux dans ce contexte et davantage insuffler la notion de paix dans les cœurs des chrétiens et du peuple gabonais.

Evêque du Vicariat apostolique de Makokou et président de la Commission épiscopale œcuménisme et dialogue interreligieux, Monseigneur Séverin Nzeingui Magandza parlait de «paix», a indiqué qu’«au lieu qu’il soit un simple mot comme disait l’autre, qu’il soit un comportement dans le cœur de chacun pour que nous puissions mieux vivre, pour que l’autre ne soit pas un ennemi, mais que nous le trouvions comme frère avec qui nous pouvons marcher ensemble».

Pour sa part, l’abbé Louis Samuel Ratanga Atoz, prêtre de l’Archidiocèse de Libreville, Coordinateur national adjoint de la Commission épiscopale œcuménisme et dialogue Interreligieux, «la paix est notre bien commun à tous, mais c’est un bien très très fragile».

La thématique, explique-t-il, a donc été choisi pour permettre aux uns et aux autres de s’asseoir et de réfléchir «parce qu’après l’élection de 2023 nous avons connu un coup de libération qui nous a entraîné dans une transition politique et nous nous acheminons, après le vote du référendum, vers une élection présidentielle».

Organisée en deux moments, les matinées ont été ouvertes au public, à tous ceux qui le souhaitaient. Il s’agissait des conférences et à des échanges et plusieurs panélistes se sont succédés pour leur contribution.

La session a également eenregistré l’intervention d’acteurs de la société civile parmi lesquels le politologue Jean Delors Biyogue Bi Ntougou.

Espérant des lendemains dans la paix et la quiétude, l’abbé Louis Samuel Ratanga Atoz a rappelé que le Gabon «avec la grâce de Dieu est un îlot de paix». «Mais cet îlot de paix n’est pas en autarcie. Nous regardons, nous voyons les montées des extrémismes autour de nous et parfois pas si loin que ça de notre pays», invitant à prier pour le pays.

Une caravane dans le sens de la sensibilisation devrait être initiée afin devéritablement embrasser les cœurs et de faire naître les ambassadeurs de paix pour éviter de connaître les événements tragiques que d’autres ont connus avant t autour du Gabon.
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