S'exprimant à la faveur d'un point de presse en fin de semaine dernière, le Professeur François Ondo N'dong, porte parole du collectif des enseignants de la Faculté de médecine à Libreville, a écarté l'hypothèse d'une reprise des cours au sein de celle-ci.
n'y aura pas de reprise des cours à la Faculté de médecine à Libreville où le collectif des enseignants hospitalo-universitaires (Cehu-fm) observe un mouvement d'humeur depuis plusieurs semaines.
Au cours d'un point de presse en fin de semaine dernière, le Pr. François Ondo N'dong, porte parole du collectif a écarté cette hypothèse, et conditionné la reprise des cours par la satisfaction des revendications présentées au gouvernement.
Les enseignants hospitalo-universitaires qui refusent de prendre part aux examens du second semestre et de dispenser les cours théoriques, mais aussi d'assurer l'encadrement hospitalier des étudiants, réclament le paiement des arriérés de la Prime d'incitation à la recherche (Pir) suspendue pour les enseignants vacataires depuis septembre 2013, ainsi que l'application du statut hospitalo-universitaire.
Ils dénoncent également « la confusion qui règne dans les qualifications des enseignants ainsi que leurs attributions des enseignants dans une conception référentielle qui ne tient pas compte de la compétence, mais de considérations inacceptables dans une institution universitaire.
Depuis septembre 2013, nous avons saisi de manière responsable les autorités du ministère de tutelle afin de régler une injustice qui est venue installer une atmosphère générale de démotivation chez les enseignants, portant un coup à la qualité de la formation des médecins qui doit être le souci premier de l'institution », a déploré François Ondo N'dong.