Estimant que plusieurs de ses cadres de la province du Woleu Ntem avaient eu des comportements contraires aux valeurs défendues par le parti durant les élections locales de 2013, le conseil de discipline du Parti démocratique gabonais (Pdg) réuni en fin de semaine dernière, a décidé de sanctionner ceux rendus coupables des échecs enregistrés à l'issue desdites élections.
Le Parti démocratique gabonais (Pdg) qui n'a toujours pas digéré sa défaite au conseil départemental du Ntem vient de prendre une série de mesures contre plusieurs de ses cadres de la province du Woleu Ntem pour avoir eu des comportements contraires aux valeurs du parti au cours des élections locales de décembre 2013.
« La commission permanente de discipline du PDG, à travers la commission provinciale, a pris des sanctions à l'encontre de huit cadres du parti dont les comportements ont été décriés lors de la compétition électorale consacrée aux locales dans la province du septentrion, et ce, conformément aux articles 150 à 154 des statuts du Parti démocratique gabonais », indique le secrétariat exécutif du PDG.
Ces mesures disciplinaires qui résultent des enquêtes initiées par la commission de discipline après l'élection de l'indépendant Alfred Memine Me Nzue au conseil départemental du Ntem, visent également à interpeller, mettre en garde et corriger les auteurs de cet échec.
Il est notamment reproché aux cadres, Christiane Bitoughat, François Engonga Owono, Honoré Nang Ndong, Paul Nang Ndong, Simon Eya Ebe, Jean Martin Ebane Ebane, Abessolo Mengue et Jean-Marie Obame Ondo, d'avoir chacun à son niveau, participé aux défaites honteuses enregistrées par le Pdg dans la province du Woleu Ntem.
Si jusqu'à ce jour la responsabilité de René Ndémézo’o Obiang, Emmanuel Ondo Methogo ou encore Francis Nkea Ndzighe dans ces échecs du Pdg n'est pas établie, certains observateurs soutiennent que le parti au pouvoir aurait été trahi par ses propres militants. Mais aussi que la défaite au conseil départemental du Ntem est la preuve d’une véritable indiscipline et des nombreuses discordes que les membres de cette formation politique s’évertuent à nier en vain.
