La croissance des Etats de l’Afrique centrale devrait connaître en 2014, une augmentation se situant à 6,1% (dont 3,6% pour le secteur pétrolier et 7,1% pour le secteur non pétrolier), contre 5,3% initialement prévu, selon les perspectives révisées de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), annonce la radio publique congolaise.
Ces prévisions optimistes ont été publiées au lendemain de la tenue, à Malabo (Guinée équatoriale), du Comité de politique monétaire (CPM) de l’institut d’émission, précise la même source.
Lesdites projections devraient toutefois demeurer ‘’insuffisantes’’ pour enclencher un véritable recul de la pauvreté et permettre l’émergence de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à moyen terme.
Pour l’année en cours, la BEAC prévoit aussi une relative maîtrise des tensions inflationnistes qui devraient tourner au niveau de la norme communautaire qui est de 3,0%.
En même temps qu’elle table sur un redressement du solde budgétaire, base engagements, hors dons à -0,3% du produit intérieur brut (PIB), la Banque centrale prévoit une dégradation du solde extérieur courant à -8,1% du PIB alors que le taux de couverture extérieure de la monnaie se situerait à 98,8%.
La Banque centrale régionale justifie 'l'accélération sensible' de l'activité économique globale pour ses pays membres par 'une hausse de la demande intérieure, un regain d'activités dans le secteur non pétrolier en corrélation avec la bonne tenue des branches des bâtiments et travaux publics et des industries manufacturières et, enfin, une reprise progressive du secteur pétrolier'.
Pour l’année en cours, la BEAC prévoit aussi une relative maîtrise des tensions inflationnistes, qui devraient tourner au niveau de la norme communautaire qui est de 3,0%.
La BEAC regroupe six Etats : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République Centrafricaine et Tchad.