LIBREVILLE, Les ONG Femmes Vertueuses-Éden et Samba Mwanas, représentant le Réseau national pour la promotion des droits de l’enfant au Gabon (RESPEG), ont échangé avec les femmes de la paroisse de l’Église évangélique d’Okala, ce mercredi 13 novembre, sur les questions de protection de l’enfant, en prélude à la journée internationale des Droits de l’enfant, a-t-on constaté.
Promouvoir la paix et la non-violence, à quelques jours de la journée internationale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année, est l’exercice dans lequel Hortense Nname et Zita Sonia Okassa, respectivement présidente et vice-présidente des associations Samba Mwanas et Femmes Vertueuses-Éden, accompagnées de leurs collaborateurs, se sont engagées en ce mois de novembre, considéré comme le mois de la protection des Droits de l’enfant.
«Le RESPEG que nous représentons a choisi deux églises, l’église évangélique et celle de l’Alliance chrétienne, afin d’avoir des échanges avec des femmes de ces communautés sur la protection des enfants et des jeunes, car la femme est celle qui éduque en premier l’enfant », a déclaré Hortense Nname, présidente fondatrice de l’ONG Samba Mwanas et par ailleurs, membre du Conseil d’administration du RESPEG.
Avec la montée incessante des violences dans les établissements et dans la rue, amplifiée par les réseaux sociaux et dont aucun enfant n’est épargné, cette rencontre a permis aux deux parties de trouver ensemble des mécanismes pour éviter au maximum que tout enfant soit victime ou auteur de violences.
« Il fallait que nous trouvions des pistes de solutions, sur comment aider nos enfants, sur comment identifier déjà que mon enfant, qui rentre de l’école doux comme un agneau, est un agresseur à l’école. Donc, c’est sur cet aspect que nos échanges ont tourné aujourd’hui », a indiqué Hortense Nname.