Mouila : les populations appelées à voter OUI au prochain scrutin référendaire

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Publié le lundi 11 novembre 2024 | Agence Gabonaise de Presse

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Mouila : les populations appelées à voter OUI au prochain scrutin référendaire

MOUILA – Dans le cadre de la campagne référendaire, Raymond Ndong Sima, coordonnateur national pour le OUI, accompagné du coordonnateur provincial Guy Bertrand Mapangou et de plusieurs autres membres et personnalités, a invité les populations à se prononcer pour le OUI au scrutin référendaire du 16 novembre prochain, a constaté l’AGP.

Lors de son adresse, Raymond Ndong Sima a souligné toute l’importance que revêt cette Constitution pour l’avenir du Gabon, au regard des événements passés ayant conduit à l’anarchie dans le pays. D’où l’intérêt, a-t-il fait savoir, d’un consensus, notamment en fixant des règles pour une vie en commun.

Après avoir souligné tout l’intérêt pour toutes les parties prenantes à s’accorder pour l’intérêt de la nation, il a par la suite invité les uns et les autres à encourager ceux qui hésitent à se prononcer en faveur du OUI, à travers la sensibilisation, tout en préservant la paix.

Pour lui, rien n’est acquis, il appartient donc à chacun de convaincre en apportant les arguments nécessaires en faveur du OUI.

Dans le même élan, Jean François Ndongou, président de l’Assemblée nationale, natif de la Ngounié, a indiqué à l’endroit de ceux qui hésitent ou doutent : «La Constitution appartient au Gabon. La Constitution que nous allons voter est celle du Gabon et des Gabonais», a-t-il dit.

En outre, a-t-il fait observer, elle n’est pas totalement différente de celle de 1991, mais a connu des améliorations ou réajustements.

À son tour, le coordonnateur provincial de la campagne référendaire dans la Ngounié, Guy Bertrand Mapangou, a rappelé aux uns et aux autres qu’il est question de « construire la victoire du OUI dans la Ngounié ».

«Au-delà de nos différences, nous allons tout faire parce qu’il ne s’agit pas d’une élection partisane. C’est l’élection d’une nouvelle Constitution qui va déterminer notre avenir, l’avenir de nos enfants, nos petits-enfants. Cette Constitution va dessiner le chemin vers un destin commun», a-t-il affirmé, tout en insistant sur l’unité, seule condition pour un OUI massif dans la Ngounié.

« On n’a pas de raison de ne pas être unis. Car unis, nous sommes toujours forts. C’est faire en sorte qu’une agrégation d’unité se crée autour de cette nouvelle Constitution. C’est vrai qu’il y a encore des chauve-souris qui sont morts le jour, vivants la nuit. Mais je pense qu’il n’y a pas de raison de ne pas faire ce choix utile pour le changement de nos institutions», a-t-il insisté.

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