Référendum 2024 au Gabon : la presse appelée à s’imprégner du contenu de la nouvelle constitution pour mieux informer la population

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Publié le jeudi 7 novembre 2024 | Gabonactu.com

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Référendum 2024 au Gabon : la presse appelée à s’imprégner du contenu de la nouvelle constitution pour mieux informer la population

Le Conseiller Spécial, Chef du Département Communication présidentielle, Telesphore Obame Ngomo, a, appelé mercredi 06 novembre 2024, les professionnels des médias invités à une cérémonie sobre dans un hôtel de place, à s’imprégner du contenu de la nouvelle constitution pour mieux informer et éduquer la population gabonaise durant la campagne référendaire dont le coup d’envoi a été donné ce jour par le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.

« Il est question de responsabiliser les uns et les autres parce que notre métier ne change pas : Informer, Eduquer et Divertir ; et pour l’heure c’est « Eduquer » qui est important », a souligné M. Obame Ngomo.

Afin de permettre aux médias (nationaux et internationaux » de diffuser la bonne information, la communication présidentielle a distribué à la cinquantaine des journalistes invités à l’occasion, les exemplaires de cette loi fondamentale qui fera l’objet d’une approbation ou pas lors du référendum qui se tiendra le 16 novembre prochain.

« On éduque quand on a l’information et quand on a la bonne information ; et dans ce livret qui est le projet de constitution, nous avons la bonne information, c’est un document officiel », a-t-il fait comprendre.

En transition politique depuis le coup d’état (encore appelé coup de libération) du 30 août 2023, le Gabon dirigé par des militaires réunis au sein du CTRI, organise ce referendum pour revenir à l’ordre constitutionnel.

La nouvelle constitution résultant du Dialogue national inclusif (DNI) tenu en avril dernier, consacre le régime présidentiel fort qui supprime le poste de Premier Ministre. L’actuelle charte de la Transition s’appuie sur la constitution de 1991 qui met en évidence le régime semi-présidentiel.

Camille Boussoughou

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