L'Ambassadeur et Haut Représentant du Gabon en France, son Excellence Monsieur Germain Ngoyo Moussavou a sensibilisé récemment une quarantaine d'entreprises françaises aux potentialités du Gabon, en termes d'opportunités de marchés et d’implantation.
Cette sensibilisation a été faite lors d'un atelier d'information sur le Gabon co-organisé à Paris, par l’Agence Française pour le Développement International des Entreprises (Ubifrance) et l’Ambassade du Gabon en France.
Au cours de cet atelier d'information qui avait pour thème nodal « Gabon Émergent : des opportunités d’affaires pour les entreprises françaises », l’Ambassadeur du Gabon en France a renouvelé aux acteurs français l’invitation du Chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, lors de sa réunion du 08 avril 2014 avec le Medef, d’être plus présents dans les secteurs prioritaires retenus par le Plan Stratégique Gabon Émergent.
Au-delà des secteurs dans lesquels elles sont traditionnellement présentes, à savoir le pétrole, le bois et les mines, les entreprises françaises sont désormais attendues dans l’agro-industrie, la pêche, le tourisme et les services.
« Le Gabon est un pays en chantier. Et au moment où son économie prend son envol avec des perspectives encourageantes, je vous invite à investir au Gabon, et à prendre une part active dans la grande aventure de diversification de notre économie », a déclaré l'Ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou.
L'idée est évidemment excellente, qui consiste à tenter de rassurer ces entrepreneurs sur le climat de paix qui règne au Gabon et surtout la stabilité des Institutions de la République sans oublier la bonne santé économique, l’attractivité fiscale et les nombreux avantages comparatifs de la « Destination Gabon ».
Les participants ont manifesté un intérêt certain, d’apprécier la réalité et la pertinence de l’ambition du Gabon d’être en 2025 un pays Émergent.
Cette initiative de l’Ambassade du Gabon en France va dans le droit fil de la « diplomatie économique » prônée par Ali Bongo Ondimba depuis son accession à la magistrature suprême en 2009.