Souhaitant avoir un regard global et plus pointu sur la gestion des participations de l’État gabonais dans les sociétés à capital mixte, tout en vérifiant la gestion des dettes publiques entre novembre 2018 et août 2023, la présidence de la République annonce la création en son sein d’une commission de contrôle, d’audit et de vérification dédiée.
Le texte censé lui donner un corps et une âme a été adopté jeudi 17 octobre en Conseil des ministres. Au sein de la présidence de la République, l’on devrait bientôt enregistrer la création d’une Commission pour le contrôle, l’audit et la vérification des participations et de la dette de l’État. Ses principales missions : contrôler et auditer les participations de l’État dans les sociétés à capital mixte, vérifier la gestion des dettes publiques.
Au sujet de la vérification de la gestion des dettes publiques, les autorités de transition précisent qu’il s’agit des dettes intérieures et extérieures de l’État, mais surtout que celle-ci concernera spécifiquement la période allant de novembre 2018 à août 2023, date de leur arrivée à la tête du pays.
Dirigée par un chef de mission, épaulée par un cabinet et composée de commissaires et d’experts nommés par décret en Conseil des ministres, cette commission «sera également chargée de s’assurer de la bonne exécution des marchés publics et de procéder à l’évaluation de tout projet public», informe le communiqué du Conseil des ministres qui indique que les travaux de ladite structure feront l’objet de rapports transmis au directement au président de la République.