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Nouvelle constitution au Gabon: le référendum fixé au 16 novembre
Publié le vendredi 18 octobre 2024  |  AFP
La
© Autre presse par DR
La révision de la Constitution
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Les Gabonais sont appelés aux urnes le 16 novembre prochain pour voter par référendum le
nouveau projet de constitution, étape-clé vers le retour à un régime civil promis par la junte
après le coup d'Etat de 2023, a annoncé le gouvernement de transition.
Dernière étape de la procédure lancée après la destitution du président Ali Bongo, le projet
de loi fondamentale a été adopté jeudi en conseil des ministres, indique un communiqué
transmis dans la soirée par Laurence Ndong, porte-parole du gouvernement mené par le
général Brice Ngema Oligui.
"Le Conseil des Ministres a exprimé sa satisfaction concernant l’aboutissement du projet de
nouvelle Constitution (...) La prochaine étape décisive du processus de transition sera
l’organisation du référendum constitutionnel", indique ce communiqué.
Il précise que quatre décrets ont été adoptés pour encadrer la procédure, dont l'un convoque
le collège électoral "le 16 novembre 2024", et un autre précise que les électeurs auront le
choix entre deux bulletins, "Oui" et "Non".
Le projet de loi fondamentale n'a pas encore été rendu public, pas plus que les quelque 800
amendements proposés par l'Assemblée constituante qui avait été convoquée pour donner
son "avis motivé" sur le texte rédigé après la récolte d'un millier de propositions lors d'un
dialogue national inclusif organisé au mois d'avril.
Selon une version qui circule sur internet et n'a pas été démentie par les autorités, le texte
prévoit l'instauration d'un régime présidentiel sans Premier ministre, un mandat présidentiel
de 7 ans renouvelable une fois et l'obligation pour tout candidat d'être né de parents
gabonais.
Il consacre également le mariage comme l'union entre deux personnes de sexe diférent, rend
le service militaire obligatoire et confirme le français comme langue oficielle du pays.
Le 30 août 2023, une heure après l'annonce oficielle de l'élection d'Ali Bongo Ondimba à son

troisième mandat depuis 2009, une junte militaire proclamait à la télévision la "fin du régime
Bongo" en dénonçant un scrutin frauduleux.
Les militaires ont dissous les institutions avant de nommer un parlement de transition, avec
des personnalités membres de partis politiques et de la société civile, issus de l'ex-opposition
au régime Bongo mais aussi de sa majorité.
Le nouvel homme fort du pays, le général Oligui, a promis de rendre le pouvoir aux civils au
terme du processus de transition. Il ne cache pas son intention de remporter l'élection
présidentielle fixée à août 2025.
lnf-sof/emd
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