Libreville, Le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema s’est exprimé ce jeudi 26 septembre à la 79ᵉ Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU). Occasion pour le Chef de l’État gabonais, d’aborder la question de financements pour les pays qui séquestrent le carbone, l’accès au droit de veto pour les États africains au Conseil de Sécurité de l’ONU et la guerre à Gaza, rapporte le communiqué de la présidence de la République.
Sur la question du développement durable, il a réitéré l’engagement indéfectible du Gabon pour la protection de l’environnement, rappelant que son « pays maintient une position ferme et cohérente en faveur de la protection de l’environnement ». Le Gabon, souvent cité en exemple pour ses efforts en matière de conservation de biodiversité, un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Depuis plusieurs années, le Gabon a dédié 13 parcs nationaux au service de l’humanité, contribuant ainsi à l’absorption de plus de 100 millions de tonnes nettes de CO2 par an et à la préservation des espèces menacées », a souligné le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema.
Il a également interpellé les nations industrialisées sur le respect de leurs engagements financiers envers les pays qui, comme le Gabon, abritent les plus grands réservoirs de carbone au monde, en appelant à une justice climatique mondiale.
Le chef de l’Etat s’est également prononcé sur des questions cruciales de gouvernance mondiale, notamment la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU. Il a salué l’annonce récente des États-Unis en faveur de l’admission de deux États africains comme membres permanents du Conseil de Sécurité, tout en demandant une adhésion plus large de la part des autres membres permanents. Concernant les conflits internationaux, Brice Clotaire Oligui Nguema n’a pas manqué d’aborder la situation au Moyen-Orient. Il a appelé à une résolution rapide et pacifique du conflit israélo-palestinien.
Aussi, il a réitéré la position du Gabon en faveur de la levée de l’embargo économique, commercial et financier imposé à Cuba, dénonçant ses effets négatifs sur les populations civiles.
Le chef de l’État gabonais a appelé les nations développées à partager leur expérience dans la résolution des conflits avec les pays en développement, pour favoriser un monde plus juste et équilibré.