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La complainte des licenciés de l’AEAFB
Publié le samedi 12 juillet 2014   |  Gabon Review


N’Sitou
© Autre presse par DR
N’Sitou Mabial, directeur général de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (AEAFB)


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Contraints par leur hiérarchie à demeurer inactifs aussi longtemps que l’enquête en cours n’aura pas été conclue, le collectif des anciens agents de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (AEAFFB) ne sait plus à quelle autorité se vouer.

Un trimestre déjà que collectif des agents licenciés de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (AEAFB) attend qu’une nouvelle leur parvienne du ministère de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles ou de l’Inspection générale des services de ce ministère, censée statuer sur leur situation actuelle, eu égard à la «réorganisation structurelle» initiée à l’AEAFB. Et par note n° 282MFEPRN/IGS datée du 23 avril 2014, le ministre de tutelle invitait la hiérarchie de cet établissement public à surseoir à la mise à exécution des décisions querellées jusqu’à l’aboutissement de l’enquête diligentée par l’Inspection générale des services.

Le mutisme du président du conseil d’administration et du directeur général laisse quelque peu perplexes ces agents officiellement licenciés pour motifs économiques mais qui s’estiment lésés dans leurs droits. «Depuis le 11 avril dernier, nous sommes victimes d’un licenciement abusif», affirment-ils d’emblée, ajoutant : «Nous avons fait les démarches qu’il fallait jusqu’à aller voir l’inspecteur qui a essayé de tenter une réconciliation. Mais elle n’a pas abouti du fait qu’ils tiennent mordicus que le budget est de 280 millions entre-temps nous remarquons avec les documents en notre possession que le budget d’exercice de l’année est de 600 millions de francs CFA. Au regard de ces propos contradictoires nous avons du mal à cerner le déficit financier hors l’argent y est». Et de révéler péremptoires. «Le directeur général ne veut rien entendre, encore moins appliquer des consignes du ministre. Depuis le 23 avril que les décisions ont été prises, rien n’est fait, nous sommes toujours à la maison, sans salaire et ce pendant tout le temps que l’enquête mettra».

La légèreté avec laquelle la notification du ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles est appréciée vient relancer le débat sur l’influence et le poids réel des ministres sous Ali Bongo. Qu’est-ce qui peut bien garantir la sérénité du directeur général de cet établissement public ?

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