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Statut particulier des Communicateurs : vers la sortie du tunnel après 50 ans d’attente
Publié le mardi 24 septembre 2024  |  Autre presse
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© Agence Gabonaise de Presse par DR
Le ministre de la Communication et de Medias, Porte-parole du Gouvernement, Laurence Ndong et sa collègue Louise Boukandou Moussavou, lors de la réunion conjointe.
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Les lignes bougent au ministère de la Communication et des Médias grâce au dynamisme et à la détermination du ministre Laurence Ndong, aidée en cela par sa collègue en charge de la Fonction Publique et du Renforcement des capacités, Louise Boukandou Moussavou, a noté l’AGP.

La finalisation du statut particulier des communicateurs du secteur public, attendue par tous depuis 50 ans, était au menu des échanges entre les deux ministres. Leur séance de travail leur a permis de faire un point détaillé sur le travail de synergie déjà effectué par les techniciens des deux départements ministériels sur la question.

Au sortir de la rencontre, Laurence Ndong a exprimé le caractère particulier qui justifie ce texte. »Ce statut particulier a été mis en priorité au niveau du ministère de la Communication et des Médias, parce que le travail des communicateurs est particulier. Il implique énormément des devoirs, tout comme des droits. Il était donc important que tout cela soit inscrit dans un texte de loi en ayant en vue les différents corps de métiers, de catégories et que l’on ait une hiérarchie, une évolution des carrières qui apparaisse nettement dans le métier, qu’il n’y ait plus de flou à ce niveau », a tenu à préciser le ministre Laurence Ndong. Et d’ajouter que »dans ce texte, il est éventuellement question des primes. Aussi, les communicateurs auront également des passeports de service, ce qui n’était pas le cas auparavant ».

Le ministre de la Communication réaffirme ainsi la volonté du Gouvernement de faire aboutir ce dossier en indiquant que »nous sommes déterminés à aller au bout du processus, parce qu’il s’agit de faire en sorte que le monde de la Communication prenne lui aussi la direction de l’essor vers la félicité ».

Le Porte-parole du Gouvernement gabonais a également énoncé, dans son intervention, les étapes qui restent à suivre, avant l’aboutissement du texte. »Quelques étapes restent à franchir. Une fois que nous avons terminé au niveau sectoriel, il va falloir que le texte fasse maintenant son entrée dans le circuit. Il va être transmis au Secrétariat général du Gouvernement, être adopté en Conseil interministériel et en Conseil des ministres, et il va suivre son cours jusqu’à son adoption au Parlement, la promulgation et la prise des textes d’application », a-t-elle affirmé.

Pour sa part, le ministre de la Fonction publique a reconnu le bien-fondé de ce statut particulier, au regard du travail qu’abattent les communicateurs au-delà des heures règlementaires.

»Le métier de communicateur est assez astreignant et spécifique », a fait savoir Louise Boukandou Moussavou. Avant d’ajouter que »parce que ce métier s’exerce de jour comme de nuit, sous la pluie comme sous soleil. Le communicateur est toujours présent partout et quand on a besoin de lui. D’où il était nécessaire que l’on regarde un peu leurs conditions de travail ».

Le processus de finalisation de ce dossier démontre la détermination du Gouvernement à répondre aux objectifs fixés par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), au pouvoir depuis le 30 août 2023. Des objectifs qui visent à redonner la dignité au peuple gabonais. Car, faut-il rappeler, le dernier statut particulier des communicateurs à avoir été mis en œuvre est celui de 1974. Il y a donc cinquante ans. Celui adopté en 1995 n’a jamais été effectif. Les textes d’application n’ayant jamais été pris.

»On est tenté de dire qu’un an seulement après l’arrivée du CTRI au pouvoir, l’horizon s’éclaircit pour les Communicateurs du secteur public, après un demi-siècle d’attente », affirme sous anonymat un ancien Conseiller-Membre du CNC.

SN/FSS/EN
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