Après avoir blessé un père et son fils, un jeune éléphant a été abattu mercredi 8 juillet dernier au village Ekouk, petite bourgade située aux portes de la province de l’Estuaire.
Sueur froide pour les habitants du village Ekouk, à 130 km de Libreville, où un jeune pachyderme, a été abattu mercredi 8 juillet dernier, après avoir blessé un père et son fils.
Il a été tué sur demande des autorités locales, peu après que les villageois ont décidé de le chasser dans les environs.
« Lorsqu’on nous l’avons aperçu, nous avons tiré en l’air pour l’effrayer. Mais l’astuce a tourné court. Le jeune éléphant, au lieu de fuir, est plutôt entré dans une colère noire. C’est ainsi qu’il a chargé le père et son fils », a confié un habitant du village.
Depuis des jours, le jeune éléphant rodait à moins de 50 mètres des habitations et même dans les plantations de manioc qu’il ravageait en toute quiétude.
Selon les autorités locales, l’abattage a été fait conformément à la loi en vigueur qui stipule que si l’éléphant se trouve à moins de 100 mètres des habitations, il faut procéder à une battue en vue de préserver la vie des populations.
L’éléphant est une espèce protégée. Seules les autorités sont habilitées à donner l’ordre de supprimer un membre de cette espèce animale.