Dans une lettre ouverte diffusée mercredi 18 septembre au soir par ses avocats, l’ex-président gabonais Ali Bongo demande à ses compatriotes de ne pas céder à l’esprit de vengeance contre sa femme et son fils, détenus depuis le coup d’État. Il reconnaît aussi les insuffisances de ses différents mandats et s’en présente comme le seul responsable. Marc Ona Essangui fut l’une des voix les plus critiques de l’ancien régime. Grande figure de la société civile gabonaise, aujourd’hui vice-président du Sénat de transition, comment a-t-il lu cette lettre d’Ali Bongo ? Est-il satisfait de l’avancement du projet de nouvelle constitution élaboré sous la houlette du nouveau pouvoir militaire ?