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Gabon : Ouattara veut-il dissuader Oligui Nguema d’inscrire certaines dispositions dans la nouvelle Constitution ?
Publié le mercredi 18 septembre 2024  |  Gabon Media Time
Echange
© Autre presse par DR
Echange entre le président de la Transition Brice Oligui Nguema et le président ivoirien Alassane Ouattara
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C’est un secret de polichinelle que le processus de transition entamé au Gabon depuis le coup d’Etat du 30 août 2023 est suivi de près par la Communauté internationale car devant aboutir à un retour à l’ordre constitutionnel. C’est le cas en Côte d’Ivoire où le président Alassane Ouattara, selon des informations relayées par le journal confidentielle Africa Intelligence ce 16 septembre 2024, aurait dépêché son conseiller spécial Ally Coulibaly afin d’évoquer avec le président de la Transition le Général Brice Oligui Nguema les questions liées au projet de nouvelle Constitution.

Selon nos confrères, la rencontre entre le chef de l’État et l’émissaire d’Alassane Ouattara aurait eu lieu discrètement le 11 septembre dernier. Au menu de cet entretien non officiel, le projet de Constitution actuellement en examen au sein de l’Assemblée constituante.

Un durcissement des conditions d’éligibilité qui inquiète

Une rencontre qui selon Africa intelligence serait motivée par les inquiétudes que soulèvent certaines dispositions de ce projet de texte qui devra être adopté par référendum. Il s’agit notamment de l’article 53 qui consacre que « sont éligibles à la présidence de la République tous Gabonais nés de père et de mère gabonais (…) et mariés à un ou une Gabonaise née de père et de mère gabonais ». Une disposition aux allures du concept d’ivoirité à la sauce gabonaise qui inquiète la Côte d’Ivoire qui avait expérimenté dans les années 90 les affres de ce type de concept idéologique.

Il faut dire que ce concept avait profondément divisé la Côte d’Ivoire en alimentant de violents débats aux relents xénophobes, mais aussi une spirale de violence meurtrière. Ainsi, l’adoption de ce concept dans la future loi fondamentale gabonaise pourrait ouvrir la voie à une sorte d’exclusion de nombreux compatriotes. D’ailleurs, plusieurs acteurs politiques et de la société civile n’ont de cesse de dénoncer ces dispositions.
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