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Transitions africaines et Francophonie : le Gabon invité à Paris, l’AES écartée
Publié le lundi 16 septembre 2024  |  Gabon Review
Louise
© Gabon Review par DR
Louise Mushikiwabo reçue, le 6 novembre 2023 à Libreville, par le président de la Transition du Gabon
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Si la quasi-totalité des États et régions membres, dont le Gabon, ont été conviés à prendre part du 4 au 5 octobre prochain en France au 19e sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), seuls le Mali, le Burkina Faso et le Niger, tous membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont été volontairement «oubliés» par les organisateurs.

Plusieurs dirigeants, à l’instar du général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition gabonaise, ont déjà confirmé leur présence les 4 et 5 octobre à Villers-Cotterêts, à Paris, à la suite de l’invitation adressée par l’OIF dans le cadre de la tenue de son 19e sommet. Si tout peut encore changer pour Mamadi Doumbouya de la République de Guinée, le chef de file du CTRI devrait être le seul dirigeant de transition à prendre part à cette rencontre dans la capitale française, selon les informations de Jeune Afrique. Ses frères d’armes Abdourahamane Tchiani du Niger, Assimi Goïta du Mali et Ibrahim Traoré du Burkina Faso, tous membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont été écartés par les organisateurs. La principale raison est que leurs États sont actuellement suspendus de l’OIF pour cause de coup d’État et de transition à durée indéterminée.

S’étant entretenus le 10 septembre dernier à l’Élysée, le président français Emmanuel Macron et la secrétaire générale de l’OIF Louise Mushikiwabo auraient choisi de ne pas inviter ces chefs de juntes, alors que la quasi-totalité des 54 États et régions membres de l’organisation l’a été. Pourtant, nos confrères laissent entendre qu’ils pourraient bien ne pas être les seuls absents. D’autant plus qu’au dimanche 15 septembre, le Rwandais Paul Kagame, le RD Congolais Félix Antoine Tshisekedi (qui pourrait se désister à la dernière minute), le Tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra et le Burundais Évariste Ndayishimiye n’avaient pas encore confirmé leur présence. Mais il leur reste du temps pour le faire.

Incertitude également au sujet de la présence du Tunisien Kaïs Saïed et du Congolais Denis Sassou N’Guesso. Le premier, organisateur du dernier sommet, doit gérer la tenue de l’élection présidentielle dans son pays le 6 octobre ; le second quant à lui accueille à Brazzaville un sommet des pays forestiers africains quelques jours avant celui de l’OIF. Emmanuel Macron tenterait de le convaincre de faire le voyage de Paris, à défaut de se faire représenter comme ce sera le cas pour le Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh.
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