Le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) de Me Séraphin Ndaot Rembogo, a enregistré depuis quelques jours, des démissions de ses cadres à Port-Gentil, capitale provinciale de l’Ogooué-Maritime. Le 26 août dernier, le vice-président de cette formation politique Jean Blaise Nguimbi était le premier a rendre le tablier suivi de Landry Moussambi, d’Hervé Pamphile Olago Avika »Dako », etc….
Aux allures d’opportunisme politique, ils ont après plusieurs années de militantisme décidé de rejoindre l’Union pour la République (UPR) de Gervais Oniane, dans laquelle ils ont tous été installés, le 7 septembre, au quartier dit petite route Sindara dans le 3e arrondissement de la capitale économique.
« Nous qui avions été installés en ce jour, nous sommes dorénavant les ambassadeurs de ce grand parti ; l’UPR vient de signer le contrat de confiance avec les populations de l’Ogooué-Maritime. À l’UPR nous disons servons d’abord et Gabon d’abord », a indiqué, Jean Blaise Nguimbi, nouveau vice-président de ce parti.
Pour ce qui est des démissions en cascade au sein du parti cher à Me Séraphin Ndaot Rembogo, Hervé Pamphile Olago Avika croit que le PDS est sur la sellette et que plusieurs militants vont annoncer leur démission. Et pour cause ? le désamour entre les populations et les responsables de ce parti est prononcé depuis des années.
« Quand on veut suivre une personne, il faut la suivre pour ses idées surtout quand elles sont pragmatiques », dit-il.
Aujourd’hui à l’UPR, il pense que sa vie politique prendra une direction appréciable où la considération est un exemple, le respect des institutions une priorité et l’amour du prochain une vocation.
« Ce ne sera pas une politique démagogique mais réaliste, car le pays va changer », croit Hervé Pamphile Olago Avika.
« Nous avons confiance en Gervais Oniane parce-que devant les choses vont aboutir, et si vous n’embarquez pas maintenant demain vous allez regretter », argue t-il.
À cette occasion, Joël Pono Opape l’homme politique a tenu à partager ses analyses sur l’actualité avant de se prononcer sur les questions relatives à la vie de sa formation politique. Le vénérable sénateur de la transition a surpris plus ‹‹ j’ai choisi le champion et les autres ne font que me suivre. J’ai souffert dans cette ville au point où on a cherché à me tuer en 2009. Je sais ce que c’est que combattre le pouvoir, et les dangers politiques que j’ai affronté. Si vraiment les militaires ne nous avaient pas sauvés, on serait mort Gervais Oniane et moi parce-que la young-team voulait nous achever ››, affirme-t-il.
« Le Gabon de demain appartient à ceux qui seront dans l’UPR », renchéri Joël Pono Opape alias »s’en fout la mort ».
L’objectif de ce ralliement dans cette formation parti politique, est de renforcer ses effectifs pour mieux se construire, se positionner sur l’échiquier politique national et surtout, mieux aborder les prochaines échéances électorales.