Pas de violation de la loi ! C'est tout le sens du communiqué publié mercredi par le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité.
Une véritable mise au point qui vient ainsi tordre le cou aux propos tenus par certains acteurs politiques et de la société civile. Lesquels, ces derniers temps, ont notamment dénoncé une campagne électorale prématurée et illégale autour du référendum que va organiser notre pays dans les semaines à venir, en fustigeant, entre autres, la campagne d'affichage appelant les populations à voter massivement "oui".
Toute cette agitation, à en croire ledit communiqué, ne relève rien de moins que de la pré-campagne, parfaitement légale. "(...) Toute initiative actuellement observée tendant à promouvoir ou non le référendum, ne devrait pas être considérée comme de la propagande électorale ; mais plutôt comme des actions de pré-campagne à l'élection référendaire à venir et qui, au sens de la loi 07/96 du 12 mars 1996, ne sont pas interdites", peut-on lire.
Bien plus encore, selon les autorités de la rue Alfred Ndende (ex-avenue de Cointet), ces initiatives relèveraient de la liberté d'expression et du droit à l'information en offrant un "confort juridique à toute action qui ressemblerait à la campagne sans que cela ne soit associé à une orientation de vote et pré-campagne".
Tout en indiquant que les affiches seront simplement retirées dans les jours à venir et en invitant les responsables de ces différentes réunions et autres rassemblements à les mener en respectant strictement les dispositions de la loi 0001/2017 du 3 août 2017 relatives aux réunions et manifestations publiques en Républiques gabonaise.
"Aussi, toutes ces actions de pré-campagne ne devraient-elles pas revêtir la forme officielle de campagne électorale et d'en être considérées comme telle", conclut le communiqué du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité.