Les experts de l’Organisation météorologique mondiale exhortent les pays du continent à accélérer la mise en place de systèmes d’alerte précoce, pour sauver des vies et réduire les impacts négatifs des événements climatiques extrêmes sur l’activité économique.
Les pays africains perdent en moyenne entre 2 et 5% de leur produit intérieur brut (PIB) chaque année à cause des événements climatiques extrêmes comme les vagues de chaleur meurtrières, les fortes précipitations, les cyclones et les épisodes de sécheresse, a souligné l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un rapport publié ce lundi 2 septembre 2024.
Intitulé « State of the Climate in Africa 2023 », ce rapport indique que 2023 a été l’une des trois années les plus chaudes en Afrique sur les 124 dernières années.
La température moyenne enregistrée l’an passé sur le continent était supérieure de 0,61°C à la moyenne de la période 1991-2020 et de 1,28°C par rapport à la moyenne de la période 1961-1990. Le continent africain s’est ainsi réchauffé à un rythme de +0,3 °C par décennie entre 1991 et 2023, soit un rythme supérieur à la moyenne mondiale.... suite de l'article sur Autre presse