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Jeux paralympiques – Paris 2024 : « On aurait pu mieux faire si les conditions étaient réunies au départ » (Luc Nguema Mba)
Publié le lundi 2 septembre 2024  |  Agence Gabonaise de Presse
Cérémonie
© AFP par DR
Cérémonie d`ouverture des Jeux paralympiques 2024
Un spectacle au cœur de la capitale puis 11 jours de compétition pour, à nouveau, convaincre: Paris a lancé mercredi soir ses premiers Jeux paralympiques avec une cérémonie hors stade, devant un superbe panorama
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Le président du Comité paralympique Gabonais a livré les raisons de l’échec des deux représentants gabonais à ces 17e jeux paralympiques. Ce dernier a mis la préparation tardive dûe au manque de financement pour justifier ces éliminations précoces.

Agence Gabonaise de Presse : Président, la délégation que vous conduisez vient d’essuyer une désillusion avec l’élimination au premier tour des deux athlètes en lice dans la compétition. Qu’est-ce qui a manqué selon vous ?

Luc Nguema Mba : « En effet, nos athlètes ont été écartés de la compétition, malgré leur bonne volonté. Qu’est ce qui a manqué ? Beaucoup de choses ont manqué notamment une préparation constante sur une période relativement longue. Généralement, ces types de compétition se préparent durant 4 ans et nous les avons préparés durant 15 jours. Il nous faut, en dehors de cela, un cadre idéal adapté à la pratique du para-sport, une assistante permanente des para athlètes dans leur désir de s’entrainer. Nous savons que le vivier de nos athlètes est composé des personnes issues de la couche la plus défavorisée de notre pays. C’est une œuvre sociale qui nécessite l’apport de tous : l’Etat, les partenaires sociaux, les âmes de bonne foi, les parents. Tant que ces différents pans de la société ne seront pas impliqués, il sera difficile pour nous d’atteindre les résultats escomptés. En résumé, il nous a manqué des moyens financiers, matériels et des infrastructures adéquates, des compétitions locales et internationales de classification et de qualification, des camps d’entraînement, un accompagnement régulier pour une préparation optimale ».

Y’a-t-il réellement des regrets à nourrir ?

« Évidemment qu’il y a des regrets. Avec autant d’énergie et d’argent dépensés, autant de mobilisation et d’espoir suscités, c’est tout à fait normal qu’il y ait des regrets. On aurait pu mieux faire si les conditions étaient réunies au départ. Mais, il y a aussi de belles choses à noter. Notamment notre convention avec la mairie de Cesson Sévigné, le regard du président de la République sur nos athlètes, une première d’ailleurs. Tout ceci augure pour nous une lueur d’espoir pour l’avenir ».

Comment envisagez-vous l’avenir, quand on sait que vos deux athlètes ont aujourd’hui plus de 30 ans chacun ?

« Après la compétition, il faut tirer les leçons de notre échec. Regarder vers le futur en nous préparant dès maintenant. Pour ce faire, nous aurons besoin de mettre en place une stratégie axée sur un meilleur encadrement, une détection de nouveaux talents, une recherche des personnes ressources sensibles à notre cause, une recherche des partenaires et une recherche d’une approche plus pragmatique de notre relation avec les instances sportives de notre pays, en tête desquelles le ministère des Sports et ses démembrements directionnels, à savoir la direction générale des sports ».
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