La 2e édition de la journée de réflexion des associations professionnelles de la communication s’est tenue du 7 au 9 juillet dernier à Oyem sous le thème «Les attentes face à la nouvelle législation sur la presse gabonaise».
Après Lambaréné il y a deux ans, Oyem a abrité, du 7 au 9 juillet dernier, la 3e édition de la journée de réflexion des associations professionnelles de la communication. Plus d’une quarantaine de journalistes et communicateurs ont pris part à cette rencontre organisée sous le thème «Les attentes face à la nouvelle législation sur la presse gabonaise».
Amenée à prononcer une allocution pour la circonstance, la présidente du Sénat a souhaité que les conclusions de cette rencontre contribuent à l’édification d’une presse responsable. Le premier adjoint au maire d’Oyem, Emmanuel Obame Ondo s’est, quant à lui, voulu prospectif, rappelant au passage que «le développement économique et social de notre pays, (…), passe nécessairement par la création de richesses par les entreprises». A ce titre, il a invité les rédactions de la presse gabonaise à s’intéresser davantage à ces questions au détriment des sujets politiques.
Le premier thème «Défi de l’audiovisuel dans les médias publics et privés au Gabon» a été développé par Célestin Nguema Obame. Celui-ci est revenu sur les défis inhérents au passage de l’analogique au numérique terrestre à l’horizon 2015. Pêle-mêle, il a évoqué le financement, les réformes juridiques et institutionnelles, les équipements et les infrastructures. Pour tout dire, il a invité les médias publics et privés à s’adapter aux mutations en cours et à venir.
«Internet et révolution médiatique au Gabon : cas de l’AGP», était la deuxième communication développée par Lucien Minko. Ce dernier est largement revenu sur les origines, le statut et réglementation de la presse d’agence avant d’affirmer que «l’avenir des médias au Gabon passe nécessairement par leur adaptation aux technologies de l’information et de la communication». Anaclet Ndong Ngoua, quant à lui, a clôturé cette série de conférences avec le thème «Réaménagement du Code de la communication : un enjeu politique». Ce sujet a essentiellement posé la question suivante : «comment encadrer la légitimité de la communication, avec quels acteurs et avec quels moyens ?». Une question qui a débouché sur un débat nourri.
Bien qu’il n’ait pas encore été rendu public, le rapport final de cette édition a été remis à la présidente du Sénat.