C'est une déclaration qui marque une nouvelle fois la tension diplomatique existant entre Alger et Bamako. Lundi 26 août, à l'occasion du 75e anniversaire de l'adoption des Conventions de Genève, Amar Bendjama, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, a appelé depuis Genève à « mettre un terme aux violations des armées privées utilisées par certains pays ». Déclaration qui fait suite aux frappes de drones qui ont fait 21 morts parmi les civils maliens à quelques mètres de la frontière algérienne à Tinzaouatène. « Ceux qui ont appuyé sur le bouton, a-t-il déclaré, n'ont de comptes à rendre à aucune partie. » Et de réclamer à l'ONU des sanctions contre les auteurs de ces exactions. L'Algérie hausse le ton.