Le texte a été voté, hier, à l'unanimité des 92 députés présents. Outre les amendements apportés dans le fond et la forme, en tenant compte des fondamentaux qui sous-tendent l'élaboration d'un document de cette nature et engageant la République, la représentation nationale a également formulé des recommandations.
DANS l'hémicycle du palais Léon-Mba, hier, la session extraordinaire, consacrée à l'examen et à l'adoption du projet de loi de finances rectificative 2014, s'est tenue.
En fait, l'adoption du projet de loi portant modification de la loi n°22/2013 du 6 février 2014 déterminant les ressources et les charges de l'Etat pour 2014 s'est faite en deux séquences. Dans la première partie consacrée au volet « Ressources », celles-ci s'élèvent à 2 954,6 milliards de F CFA. Quant au volet « Dépenses », il est noté que celles-ci sont également estimées à 2 954, 6 milliards de F CFA.
Si des réponses ont été apportées par le gouvernement sur de nombreuses préoccupations, reste que pour ce qui concerne les dispositions douanières, fiscales et diverses de l'ordonnance portant réorganisation du Fonds pour les générations futures, la représentation nationale a estimé que ces dispositions ne sauraient être modifiées dans une loi de finances.