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Gabon: le président Oligui demande un audit du fournisseur d’éléctricité
Publié le vendredi 23 aout 2024  |  AFP
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon : La SEEG en crise
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Le président gabonais Brice Oligui Nguema a demandé vendredi un audit de la SEEG, société
nationale de fourniture en eau et électricité, après de fortes perturbations à Libreville et la
découverte de détournements de recettes au sein de l'entreprise.

"Face au scandale à la SEEG et aux délestages récurrents, j'ai ordonné un audit rigoureux.
Tous les coupables d'actes préjudiciables seront traduits en justice", a publié le président de
la transition Oligui Nguema sur le réseau social X.

Depuis plusieurs jours, la capitale gabonaise a été privée de courant, suivant un système de
délestage tournant: l'électricité est coupée dans des quartiers entiers pendant plusieurs
heures, ce qui permet d'assurer l'alimentation d'autres parties de la ville.

Selon la SEEG, ces perturbations sont "consécutives à des indisponibilités de deux turbines à
la centrale hydroélectrique de Tchimbélé", au nord-est de la capitale.

Autre motif invoqué: "la baisse de la retenue d'eau des barrages de Kinguélé-Tchimbélé, qui
arrivent en cette période de saison sèche à des valeurs très critiques, limitant de plus en plus
l'exploitation des groupes à leur pleine capacité" de ce barrage qui produit près de 50% de
l'électricité consommée à Libreville.

"Afin d'éviter un effondrement total du réseau électrique, la SEEG est amenée à effectuer des
délestages rotatifs dont la durée peut varier en fonction de la situation réelle", justifie le
communiqué.

Plusieurs titres de la presse locale ont révélé mi-août un différend pour retard de paiement
entre la SEEG et l'entreprise britannique Aggreko, prestataire dans l'exploitation de centrales
au Gabon.

"Nous avons fait une première réduction de puissance de 25 MW le mercredi 7 août puis une
seconde réduction de puissance également de 25 MW le jeudi 15 août 2024", aurait averti
Aggreko dans un courrier adressé à la SEEG.

Dans cette lettre, Aggreko exigeait le paiement de 15 milliards de francs CFA (23 millions
d'euros), menaçant de "procéder à l'arrêt complet de (sa) centrale".

Mi-août, la SEEG a par ailleurs fait état dans un communiqué d'un "vaste système de
détournement" du système de recharge des compteurs individuels "causant des pertes
financières significatives pour l'entreprise et menaçant la sécurité des données et la
confiance des consommateurs".
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