Alors qu’elle menaçait de désactiver la centrale qui permet à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) d’alimenter Libreville en électricité du fait d’une dette de 15 milliards de francs CFA, la société Aggreko aurait décidé de mettre de l’eau dans son vin. Après le Conseil d’administration de la SEEG le 14 août et des négociations, les différentes parties se sont accordées pour que le paiement se fasse le plus tôt possible.
Au Gabon où la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) doit éponger une ardoise de 15 milliards de francs CFA due à la société Aggreko, difficile de se prononcer sur un échéancier, mais des sources bien introduites assurent que «la dette sera réglée». Si le quotidien L’Union apprend ce jeudi 22 août que «les ordres de virement ont été déposés mardi à la banque», l’affaire a fait grand bruit ces derniers jours suscitant des inquiétudes diverses. Ce, après un courrier de l’entreprise britannique qui permet la fourniture de l’énergie à Libreville. Réclamant son dû à la SEEG, elle menaçait pour ainsi dire de plonger une bonne partie de la ville dans le noir via «l’arrêt complet de sa centrale» dès le 21 août.
Une situation finalement évitée, les deux parties ayant trouvé une entente. Après la session extraordinaire du Conseil d’administration de la SEEG le 14 août qui autorisait la direction générale à contracter des crédits auprès des banques pour régler définitivement cette dette, je journal L’Union indique qu’il a été donné mandat à «BGFICapital de lever des fonds auprès d’une institution financière afin de mobiliser la somme équivalente à l’apurement définitif de la dette contractée par la SEEG». Une démarche qui a permis de montrer la bonne foi de la SEEG et d’apaiser les tensions.
Aux dernières nouvelles, la moitié de la somme due aurait été virée sur le compte de la société. «La SEEG est redevable à Aggreko d’une somme de 21 millions d’euros (environ 15 milliards de FCFA, ndlr). Depuis hier mardi, la SEEG a payé 11 millions d’euros (environ 7,3 milliards de FCFA, NDLR) à Aggreko sur l’ensemble de sa dette», a affirmé à nos confrères du site Gabonactu.com Joël Lehmann Sandoungout, DG de la SEEG.