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Nouvelle Constitution au Gabon : « mettre en place des contre-pouvoirs pour atténuer les pouvoirs du président de la République » (Marc Ona Essangui)
Publié le mercredi 21 aout 2024  |  Agence Gabonaise de Presse
Marc
© Autre presse par DR
Marc Ona Essangui, Premier vice-président du SENAT
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Libreville - Le dialogue national inclusif d’avril dernier a recommandé un régime présidentiel, avec suppression du poste de Premier ministre. Au micro de RFI, le troisième vice-président du Sénat Marc Ona Esangui, propose la mise en place des contre-pouvoirs pour ne pas tomber dans les mêmes travers du pouvoir présidentialiste connu autrefois.

«Un pouvoir présidentialiste hyper fort a toujours été à l’origine des dérives que nous constatons en Afrique(…) Le Président qui sera élu aura un mandat renouvelable une fois. Maintenant, les pouvoirs du président, il faut les atténuer avec des contre-pouvoirs. Ce sont les contre-pouvoirs bien élaborés qui font en sorte que le système quelle que soit sa nature puisse bien fonctionner, et nous sommes en train de nous battre pour que les contre-pouvoirs soient aussi forts que le pouvoir exécutif, qui a toujours été présenté comme un pouvoir extrêmement fort », a expliqué Marc Ona Essangui, le troisième vice-président du Sénat et membre de la société civile.

Pour ce dernier, le premier contre-pouvoir qu’il faut réussir à établir, c’est le contre-pouvoir judiciaire.

« Vous savez, un système judiciaire au-dessus de tout est capable de ramener de la sérénité dans la gestion d’un pays. Parce qu’il ne faudrait pas penser que le président lui seul est le décideur ou l’alpha et l’oméga de toute chose. Je suis toujours de ceux qui pensent qu’un pouvoir législatif aussi a un rôle à jouer. Parce que, si le Premier ministre ne peut pas venir défendre son programme devant les parlementaires, le président de la République, dans le cadre d’une modification et d’une indication constitutionnelle, peut effectivement venir répondre de sa gestion devant les parlementaires », a-t-il indiqué.
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