Au Gabon, la présentation du projet de la nouvelle Constitution aux députés et aux sénateurs est toujours attendue. Le dialogue national inclusif d’avril dernier a recommandé un régime présidentiel, avec suppression du poste de Premier ministre. Le futur chef de l'État et son gouvernement pourraient donc échapper à tout contrôle parlementaire. Cette forme d'« hyper-présidentialisation » soulève des inquiétudes au Gabon, à cause des risques que cette réforme comporte pour la démocratie. Marc Ona Essangui est le troisième vice-président du Sénat, mais aussi une figure de la société civile gabonaise. Il répond à RFI depuis Libreville.