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Gabon : les ministres contraints de passer les vacances dans leur localité d’origine
Publié le mardi 20 aout 2024  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Conseil des ministres
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Habitués à se payer des vacances parfois onéreuses à l’extérieur du pays, les membres du gouvernement de la Transition devront désormais ronger leur frein. C’est du moins ce qui ressort du communiqué n°64 du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) lu par son porte-parole, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi ce dimanche 18 août 2024. En effet, l’équipe du gouvernement Raymond Ndong Sima sont autorisés à prendre une semaine de vacances, avec comme seul condition de les passer dans leur localité d’origine.

En fonction depuis le 9 septembre 2023, les membres du gouvernement pourront bénéficier d’un temps de répit dans les prochains jours. En effet, au lendemain de la commémoration des 64 ans de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, le président de la Transition, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a décidé d’octroyer des congés à ces derniers.

Des congés d’une semaine pour le gouvernement
Si ces vacances sont d’une durée d’une semaine, elles comportent toutefois quelques conditions assez innovantes. Ainsi, les congés des membres du gouvernement « doivent exclusivement être pris à l’intérieur du territoire national, et en particulier dans leurs localités respectives ». Une façon pour le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions d’« encourager un retour aux sources et une proximité accrue avec les populations locales ».

Au-delà de cet aspect purement patriotique emprunt d’une réappropriation des valeurs culturelles gabonaise, il permettra aux ministres de s’imprégner des réalités de leurs localité mais surtout de prendre en compte les attentes des populations. Par ailleurs, le porte-parole du CTRI n’a pas manqué de préciser que « des exceptions ne seront faites qu’en cas de force majeure dûment justifiée ou pour des raisons de santé avérées, et uniquement sur autorisation expresse du chef de l’État ».
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