Le mardi 30 juillet, l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD) a tenu un conseil d’administration à son siège social au PK8. Conduite par le président du conseil d’administration, Jean Martin Reteno, ladite assise a permis aux membres d’examiner le plan stratégique pour 2024-2026 et d’approuver le budget prévisionnel pour l’année 2024, arrêté à 1,4 milliard de FCFA. Une enveloppe budgétaire qui devrait permettre de relancer l’IGAD.
Le conseil d’administration a abordé plusieurs points cruciaux, parmi lesquels la synthèse des activités de l’IGAD sur la période du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2023. Les membres ont également discuté du budget prévisionnel de 2024, en vue de définir une stratégie claire pour l’autonomisation de l’institut. Cette initiative s’inscrit dans les objectifs de développement du pays et vise principalement à atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Un plan stratégique de relance
Le plan stratégique pour 2024-2026 met en avant des projets qui permettront à l’IGAD de devenir plus autonome. L’enveloppe de 1,4 milliard de FCFA allouée pour l’année 2024 sera utilisée pour financer des projets innovants et renforcer les capacités de l’institut. Ces projets visent à promouvoir des techniques agricoles modernes, à améliorer les infrastructures rurales et à soutenir les agriculteurs locaux.
Cette réunion marque une étape importante pour l’IGAD, qui joue un rôle crucial dans le développement agricole du Gabon. En se dotant d’un plan stratégique solide et d’un budget conséquent, l’institut se positionne comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs de développement durable du pays. Les initiatives prévues devraient non seulement stimuler l’économie rurale, mais aussi contribuer de manière significative à la sécurité alimentaire du Gabon.
La relance de l’IGAD grâce à une enveloppe de 1,4 milliard de FCFA démontre l’engagement du Gabon à investir dans son développement agricole. Avec une stratégie bien définie et des ressources adéquates, l’IGAD est bien placé pour jouer un rôle majeur dans l’autosuffisance alimentaire et le développement économique du pays. Les résultats de ces initiatives seront suivis de près, et leur succès pourrait servir de modèle pour d’autres secteurs en quête de croissance et de développement durable.