Plus rien ne va à l'hôtel Méridien Re-Ndama à Libreville où règne depuis un certain temps un climat malsain. Autrefois, fleuron de l’hôtellerie au Gabon, l'établissement enregistre des démissions en cascade de son personnel qui dénonce un abus de pouvoir de sa direction.
Une atmosphère de crise règne au sein de l'hôtel Méridien Re-Ndama à Libreville, où certains membres du personnel en colère ont décidé de démissionner.
Ces derniers dénoncent un manque de respect de la part de la direction générale accusée également de s’illustrer par des comportements peu ordinaires.
Selon les faits rapportés par le journal d'investigation et d'informations générales "la Loupe N°185" du mardi 8 juillet, l'origine du problème serait Ismaël Omar Libizangomo, le nouveau président directeur général de l'hôtel à qui les agents reprochent de faire des "recrutements fantaisistes".
Le cas le plus flagrant serait le recrutement de Yesse Chéryl Tsongue Maviog, sœur du président directeur général, au poste de directrice des ressources humaines.
Le personnel se plaint notamment de l'arrogance de cette dernière qui selon eux, aurait pour mission "de virer tout le monde au mépris des lois en vigueur au Gabon et des appels du président de la République à réduire le chômage et la pauvreté".
D’après le témoignage de certains employés, peu avant l'arrivée de l'équipe dirigeante actuelle en tête desquels Ismaël Omar Libizangomo, Yesse Chéryl Tsongue Maviog et Amadou Faye, l'hôtel réalisait des bénéfices dignes de son rang.
Les agents protestent également face à l'excès de pouvoir dont ferait preuve l'actuelle directrice des ressources humaines qui s’arrogerait les prérogatives de Jean Marc Povis, le directeur général, ce dernier se contentant uniquement de préserver ses intérêts au détriment de ceux du personnel et de l'établissement hôtelier dont il a la charge.
Viré de la filiale sénégalaise de l'hôtel pour comportement mafieux et excès de zèle, le personnel se demande aussi sur quelle base le directeur général de l’hôtel Jean Marc Povis a-t-il été recruté?
"Lorsque nous nous plaignons de nos conditions de travail, il nous crache à la figure. Et il nous dit Allez-y vous plaindre dans la presse de l'opposition. Nous sommes du pouvoir" rapportent certains membres du personnel.