Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Agriculture et élevage : la SAEG tient ses premiers responsables
Publié le samedi 10 aout 2024  |  Gabon Review
Agriculture
© Autre presse par DR
Agriculture et élevage : la SAEG tient ses premiers responsables
Comment


Créée par les autorités de la Transition et succédant à la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), la Société pour l’agriculture et l’élevage du Gabon (SAEG) tient ses premiers responsables depuis le 8 août. Des techniciens gabonais installés par le ministre de l’Agriculture avec une obligation de résultat : rendre disponibles sur le marché local du riz, du poulet, de la banane, du taro made in Gabon d’ici à juin 2025.

Le 8 août, le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Jonathan Ignoumba a installé les principaux responsables de la Société pour l’agriculture et l’élevage du Gabon (SAEG). Notamment, le PCA Samson Ngomo, le directeur général Aubert Ndjila, son adjoint chargé de l’Agriculture Calixte Mbeng et son adjoint chargé de l’Élevage Jean Heyman Missanda. Aubert Ndjila a pour sa part tour à tour installé Fanelli Loundou le directeur des Operations et de l’exploitation, Rodrigue Owoumbou le directeur du Conseil agricole et du partenariat et Emma Bernice Bouanga la directrice commerciale et marketing.

Les premières récoltes attendues d’ici juin 2025

Tous, des Gabonais médecins vétérinaires, ingénieurs agronomes, techniciens en agriculture et élevage qui auront la responsabilité de la SAEG, une société pensée par les autorités de la Transition pour que le Gabon atteigne l’autosuffisance alimentaire. Le pays, a souligné Jonathan Ignoumba, dans le passé avait une mission et une volonté admirable de s’affirmer comme pays de tradition agropastorale. «Nous étions proches de l’indépendance agricole et en bonne voie sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire. Mais aujourd’hui le constat est tout autre», a regretté le membre du gouvernement de la Transition selon qui les beaux discours de ces dernières années n’ont pas aidé à faire pousser «la graine» de manière significative.

À ce jour, le Gabon importe pour ainsi dire, presque la totalité des produits de consommation. Les estimations officielles font état d’un peu plus de 60% des produits alimentaires de base. Un constat amer qui a motivé la création de la SAEG. «L’imbroglio créé par le pouvoir déchu autour de la Sotrader en concédant la gestion de cette société au groupe Olam dans des conditions qui prendraient du temps à être clarifiées a fini par convaincre le président de la Transition d’abandonner cette voie pour partir sur des bases plus saines», a dit Jonathan Ignoumba. À travers la SAEG, le Gabon veut donc restaurer sa sécurité et sa souveraineté alimentaires.

Un pas vers la révolution verte ?

Du cacao à la banane, en passant par l’hévéa, le palmier à huile, la viande bovine, le poulet et les produits laitiers, la SAEG a pour vocation de combler les besoins en alimentation dans le pays. Le ministre de l’Agriculture la conçoit comme «un plan de relance massive d’une agriculture multisectorielle au Gabon» qui pourrait tenir ses promesses grâce aux terres, forêts, savanes, eaux en abondance et fertilité naturelle des sols dont jouit le Gabon, la responsabilité et le patriotisme du top management installé. «Aucune paresse ne sera admise, aucun comportement brouillon ne sera toléré», a prévenu Jonathan Ignoumba.

Il attend de la part de tous, rendement optimal, sérieux et assiduité exemplaire dans la conduite de ce projet. «L’obligation de résultat est la règle d’or du chef de l’État», leur a-t-il dit. «D’ici juin 2025, le défi commun auquel nous sommes soumis est de rendre au moins disponible du riz, du poulet, de la banane, du taro produits au Gabon sur les étables de nos marchés», a-t-il précisé les envoyant à la tâche. La SAEG a tout aussi pour mission d’augmenter la contribution à la richesse nationale du ministère de l’Agriculture à l’instar des Mines, des Eaux et forêts. Ce qui suppose des exportations massives des produits gabonais à travers le monde. Soit, «une véritable révolution verte» pour mieux diversifier l’économie du pays.
Commentaires


Comment