Après sa rencontre à Nairobi avec les membres du gouvernement de la Transition, le directeur général d’Africa50 s’est rendu à Libreville où, le 5 août, il a été reçu par le vice-premier ministre Alexandre Barro Chambrier. Alain Ebobisse a réaffirmé la volonté de ce fonds d’investissement africain d’investir dans des projets d’infrastructures au Gabon. Trois ont déjà été ciblés.
«J’ai pu assurer le vice-premier ministre de notre volonté ferme de soutenir le gouvernement du Gabon sous le leadership éclairé du président de la République pour mettre en œuvre un certain nombre de projets que nous avons d’ores et déjà identifié», a déclaré le 5 août à l’issue d’une audience avec le vice-premier ministre Alexandre Barro Chambrier, Alain Ebobisse, directeur général du fonds d’investissement africain Africa50. En mai dernier à Nairobi en marge du 60e anniversaire de la Banque africaine de développement (BAD) et ses Assemblées annuelles, il rencontrait des membres du gouvernement de la Transition.
Par eux, Alexandre Barro Chambrier qui l’invitait au Gabon pour évaluer les conditions de mise en œuvre des projets initiés dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures. C’est donc répondant à cette invitation qu’Alain Ebobisse s’est rendu à Libreville. Lors de cette audience, il s’est agi «d’examiner les voies et moyens pour accélérer la mise en œuvre de ces projets », a-t-il indiqué. Au nombre de trois, ces projets concernent la construction de la centrale thermique à gaz naturel d’Orinko (IPP Owendo) ; la construction de la route de contournement PK15 – Owendo, qui a déjà fait l’objet de discussions avancées et d’études ; et le développement des lignes de transport d’électricité en partenariat avec le ministère de l’Énergie.
«Pour moi, ça participe au renforcement de la relation entre la République du Gabon et le groupe Africa50 pour aider à la mise en œuvre du programme de développement des infrastructures de ce beau pays», a commenté Alain Ebobisse. Alexandre Barro Chambrier, indique la Communication de la vice-primature, s’est dit ouvert à l’approfondissement de ces discussions de planification et de développement, qui devront être soumises à l’appréciation des plus hautes autorités de la Transition.