Virginia Aymard en Judo, Adam-Girard Delanglade Mpali en natation, Noelie Lacour également en natation, Wissy Hoye Franck Yenda Moukoula en athlétisme et surtout Emmanuella Atora Eyeghe en taekwondo. La délégation gabonaise devra se surpasser pour espérer ramener au pays une médaille qui nous échappe depuis les Jeux de Londres et un certain Anthony Obame. Pour y arriver, une bonne partie des espoirs sont cristallisés par la jeune Taekwondoïste gabonaise. Après des entraînements intensifs entre Paris et Dubaï, elle semble plus que jamais prête à écrire l’histoire.
Après un stage de perfectionnement de trois mois à l’Olympic combat centre de Dubaï, où elle a subit un entraînement d’un « niveau mondial » comme elle le révélait il y a un peu plus d’une semaine à nos confrères de L’Union, Emmanuella Atora Eyeghe, rentrera dans le vif du sujet le 8 août prochain au Grand Palais, à 9 h 10 précises. Un seul objectif, écrire l’histoire et suivre les pas de son illustre aîné, Anthony Obame. Dans la même discipline sportive, elle tentera de ramener au pays, la seconde médaille olympique de son histoire.
Il faut dire qu’à 28 ans et en pleine capacité de ses moyens, la médaillée d’argent dans la catégorie des moins de 57 kg lors des championnats d’Afrique 2023 à Abidjan, n’est pas « à Paris en victime expiatoire ». Loin de là. Comme elle l’a martelée, toujours chez nos confrères de L’Union, « elle va tout donner pour représenter valablement le pays (…) mettre toutes les chances de son côté pour que quelque chose se passe ». Un état d’esprit de championne qui pourrait faire la différence dans ce moment décisif.
L’étoile montante qui cristallise toute l’attention
Si elle n’en sait pour le moment pas plus sur son adversaire qui devrait être dévoilée le 7 août prochain, à la veille du combat, le moral semble donc au beau fixe pour celle qui cristallise logiquement l’opinion au regard de son potentiel et de la chance de médaille qu’elle représente. Porte drapeau d’une délégation gabonaise réduite, Emmanuella Atora Eyeghe, a d’ores et déjà gravé en lettre d’or, son nom dans l’histoire du taekwondo gabonais et du sport en général. Une première et peut-être unique participation aux Jeux Olympiques, que la Panthère voudra inoubliable.