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Palais Oyo : De l’«héritage de la jeunesse gabonaise» au parc animalier
Publié le vendredi 2 aout 2024  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le palais Oyo officiellement cédé aux jeunes gabonais
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Prévue dès mai dernier, l’existence d’un parc animalier au cœur du quartier Ambowé dans le 1er arrondissement de Libreville se précise. Depuis plusieurs heures, les communicants du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) annoncent l’«ouverture imminente» de cet espace présenté comme «un sanctuaire exceptionnel» où il sera possible d’admirer dans leurs enclos différentes bêtes, dont plusieurs félins (panthères, lions, tigres, pumas, etc.) et des primates.

Dans le spot diffusé sur les réseaux sociaux, Jean Martin Doumbeneny, directeur administratif et financier, promet «une expérience inoubliable» sur les terres ayant autrefois appartenu à l’ancienne famille régnante du Gabon.

Avant de devenir la «grande attraction» accessible au public sur réservation que les militaires au pouvoir ont décidé qu’il sera, cet espace de plusieurs milliers de mètres carrés abritait en effet la résidence privée d’Omar Bongo qu’il avait baptisée du nom du village de naissance de son épouse Édith Lucie, fille du président congolais Denis Sassou N’Guesso.

À l’époque, plusieurs animaux de différentes espèces y étaient déjà gardés pour le seul plaisir du défunt patriarche et certains de ses invités. Motivé, soit par la volonté d’en faire profiter ses compatriotes, soit par des nécessités électoralistes ou simplement par la volonté d’imposer un peu plus son diktat au sein de sa famille, le 23 novembre 2015, Ali Bongo avait décidé de céder le Palais Oyo à la jeunesse gabonaise, en guise d’«héritage».

La cérémonie de remise officielle du titre de propriété de la résidence à l’État gabonais qui aurait dû en faire une université avait été présidée par le secrétaire général de la présidence de la République l’époque, Étienne Massard Kabinda Makaga, en présence certains membres du gouvernement et d’une centaine de lycéens et des responsables du Conseil national de la jeunesse.

Près de 9 ans, les nouvelles autorités n’ont pas souhaité tenir compte de sa décision. D’autant plus que, selon Lewis Mandongo qui en assure la gestion, ce parc, à l’instar du parc privé de Wonga-Wongue, existe depuis 2010. Contrairement à l’autre, celui-ci regorge d’animaux non originaires du Gabon et certaines espèces sont en voie de disparition.
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