endredi dernier, Fitch Rating, l’agence de notation américaine a revue la note souveraine du Gabon de B- à CCC+.
Officiellement, le gouvernement de la transition n’a pas réagi à cette notation. Néanmoins, il faut rappeler que dans le tableau de performance du ministère de l’économie du mois de Juin 2024, publié Jeudi dernier, 96,07 milliards de francs CFA de dette ont été reglé, soit 13,83 milliards de francs CFA, en dette intérieure et 82,24 milliards de francs CFA en dette extérieure. Le ministère de l’économie a tenu également à informer l’opinion sur les recettes douanières et fiscales qui sont au dessus des attentes.
Pour justifier cette décôte, Fitch Rating relève deux principaux facteurs, à savoir, les tensions de trésorierie dues à une politique budgétaire “expansionniste”, manifestée par l’engagement du gouvernement de la transition dans des dépenses sociales et d’investissements pour répondre aux différentes attentes des populations sans précisions sur les ressources pour les financers, d’une part.
D’autre part, un héritage moins glorieux du reigne précédent. Et tout comme l’agence Moody’s, il ya un mois, Fitch Rating indique qu’une révision budgétaire a revélé une sous-déclaration des dépenses publiques de l’administration du président Ali Bongo Ondimba. L’autre facteur qui exacerbe, le risque de non rembourssement de la dette gabonaise et la marge de manœuvre limitée du gouvernement avec notamment d’importants besoins de financement en 2025-2026.