Pour la rentrée académique 2024-2025, les étudiants des universités et grandes écoles de Libreville pourront rejoindre le campus universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB). Le directeur général adjoint du Centre national des œuvres universitaires (CNOU), Flavien Hekeella a présidé ce jeudi 25 juillet 2024 la pré-commission des attributions des chambres dans cette institution.
«Il y a au total 446 lits que nous voulons mettre à la disposition des étudiants dans un premier temps. Cela concerne deux pavillons, le campus de l’UOB compte au total 6 pavillons. Les 4 autres pavillons seront mis à disposition un peu plus tard», a déclaré Flavien Hekeella.
356 dossiers vont être examinés à cette pré-commission en s’appuyant sur différents critères. Notamment l’âge, l’inscription dans un établissement universitaire (universités et grandes écoles). Cette session prend également en compte les étudiants vulnérables et ceux vivant avec un handicap. «Nous rassurons les parents qu’à la rentrée 2024-2025, il y aura des étudiants au campus universitaire de l’UOB. Ce campus est fermé depuis 2014, cela fait 10 ans. On a reçu à peu près 356 dossiers pour cette pré-commission. On lancera un autre appel à candidatures à la rentrée parce que nous avons 446 places», a-t-il indiqué.
Au Gabon, le CNOU a en charge l’étudiant du point de vue social. Il prend en charge la restauration de l’étudiant, l’hébergement de celui-ci, la protection sociale et l’accompagnement de l’étudiant du point de vue culturel et sportif. «Il y a de cela 2 mois, nous avons ouvert 2 pavillons à l’USTM. Essentiellement les chambres avaient été attribuées aux étudiantes, on va s’occuper des garçons un peu plus tard. Maintenant le tour revient à l’Université Omar Bongo d’accueillir à peu près 450 étudiants dans le cadre de la rentrée académique 2024-2025», a fait savoir le directeur général adjoint du CNOU.
Cette ouverture du campus universitaire de l’UOB intervient dans un contexte où depuis 10 ans, plusieurs nouveaux bacheliers venant de l’intérieur du pays avaient du mal à joindre les deux bouts entre se loger et prendre en charge ses études. Cela va permettre aux étudiants résidents de mieux se concentrer sur leur programme d’études et soulager certains parents dépensant d’énormes sommes d’argent pour le loyer de leur enfant dans les quartiers.