Sur les 10 athlètes gabonais bénéficiaires de l’allocation boursière de l’État estimée à plus de 50 millions FCFA, seule la judokate Virginia Aymard a rendu la pareille. En effet, il lui aura fallu 18 mois pour décrocher son précieux sésame pour les Jeux olympiques (JO) d’été qui se dérouleront à Paris en Août 2024.
Mis en place par l’ancien ministre des Sports Franck Nguema lors de la Réforme olympiade 2021-2024, le mécanisme d’accompagnement des athlètes gabonais semble finalement une hérésie. Et ce, d’autant plus qu’elle n’a pas eu l’effet escompté. Pourtant, ces financements auraient dû permettre d’optimiser les performances de nos sportifs à l’international car étant dans des conditions de préparation idoines.
Virginia Aymard seule satisfaction pour le Gabon !
Il faut admettre que la bourse d’accompagnement des sportifs de haut niveau n’a pas atteint l’objectif qui lui était assigné. C’est-à-dire avoir une plus grande représentation lors de la grande messe de l’athlétisme. C’est raté. Car sur les 10 boursiers de l’État, seule la judokate Virginia Aymard a su tirer son épingle du jeu. Mal embarquée dans la course aux Jeux olympiques de Paris, la princesse des tatamis a fini par s’admettre.
Ce qui n’a pas été le cas des 9 autres athlètes accompagnés par l’État gabonais. Il s’agit d’Anthony Obame, Maria Mouega, Amar Cissé, Guy Maganga Gorra, Éla Charles Ambourouet, Franck Mombey, Glenn Morvan Mounguengui, Fernand Nkero et Luc Manongho. À quoi cela est-il dû ? Selon Willy Ndong de notre confrère L’Union, l’usage inapproprié de ces fonds en est la cause. La gabonitude dit-on dans les quartiers populaires de Libreville. Une réflexion est attendue sur la question.