La cour de l’antenne provinciale de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), grouillait de monde, ce jeudi à Makokou, au quatrième jour du lancement de l’opération de la délivrance des attestations d’inscription au registre biométrique des personnes physiques, a-t-on constaté.
Selon le chef d’antenne locale de la DGDI, le colonel Paul Amour Émane, 1257 personnes ont reçu leur attestation pendant les trois premiers jours du lancement de cette opération.
L’engouement est perceptible car le portail, la cour, et les services d’accueil sont pris d’assaut aux premières heures de la matinée, par les candidats désireux d’obtenir la carte nationale d’identité (CNI).
Les responsables de la DGDI ont tout mis en œuvre pour le bon déroulement de l’opération. Tout le monde est reçu et les postulants à l’attestation d’inscription en sortent, sans y avoir passé beaucoup de temps.
« Il faut d’abord être détenteur d’une carte d’électeur pour faciliter cette délivrance », a précisé le chef de division Renseignements à la DGDI Makokou, le lieutenant Achil Pagès Moutsiangou.
Il a également énuméré quelques difficultés rencontrées avec les personnes nouvellement enrôlées dans les listes et dont les noms ne figurent pas encore dans le fichier. Lesquelles sont invitées à y revenir dans deux à trois semaines.
Les trois appareils mis à la disposition de la DGDI, vont par la suite être déployés dans les trois chefs-lieux de département que sont Booué, Ovan et Mekambo. Ce qui ne pourrait pas satisfaire les populations des zones rurales, si l’objectif est d’atteindre un maximum de citoyens dépourvus de cette pièce depuis plusieurs années, estiment les observateurs.
Pour réussir, les policiers doivent se rendre dans les villages et procéder comme cela se fait pendant l’enrôlement dans les listes électorales.