Cinq (5) jours de travaux de la Commission ad’ hoc pour relire une convention collective devenue caduque et redéfinir les rapports entre la tutelle ministérielle (via l’inspection du travail), les partenaires sociaux et la Direction générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) dirigée par Audrey Christine Chambrier Voua. Le dialogue social est donc plus que jamais en marche à la CNAMGS où l’ensemble des partenaires ont convenu d’une trêve sociale conclut pour trois (3) ans, 2024-2027.
La Commission ad’hoc pour le dialogue social au sein de la CNAMGS passe au peigne fin, l’ensemble des questions portées par les partenaires sociaux sur l’amélioration des conditions de travail des agents et favoriser un climat sain entre employeurs et travailleurs de cette institution.
Il s’agira donc au cours des travaux en cours, de revisiter les politiques qui vont assurer la prise en compte des préoccupations et attentes de l’ensemble des employés et employeur. Les parties prenantes réunies dans ce cadre discuteront également des questions concernant les reclassements des agents publics de l’Etat et les formations continues, ainsi que la prise en charge sanitaire des agents et leurs ayants-droit, etc.
Les conclusions de cette concertation devraient permettre à la CNAMGS « de travailler dans un environnement professionnel normé qui prenne en compte les critères de justice sociale, d’équité, de respect des normes et procédures du Code du travail, de l’abnégation, des valeurs d’éthique et de déontologie, de mérite et de performance, de bien-être pour tous, ainsi que de valeurs cardinales du service public », a affirmé le Directeur général de la CNAMGS.
Pour les partenaires sociaux, cette rencontre marque un nouvel espoir, en ce qu’elle offre l’opportunité de revisiter les politiques qui vont assurer la prise en compte globale aussi bien des préoccupations et des de l’ensemble des employés que les attentes de l’administration.
Mise en place en 2007, la CNAMGS est considérée comme l’élément moteur de la politique sociale au Gabon. Relevant de la tutelle administrative du ministère des affaires sociales, elle est de facto associée aux grands enjeux en matière de santé.
Ses missions sont de deux (2) ordres : garantir la couverture maladie à l’ensemble de la population gabonaise et assurer le service de prestations familiales aux gabonais économiquement faibles qui perçoivent des allocations familiales, une prime de rentrée scolaire et une prime à la naissance sous forme de layette.
Trois principaux objectifs sont fixés à la CNAMGS : l’amélioration de l’accès aux soins de santé ; la contribution à l’amélioration de l’offre de soins et la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.